La tradition des ashik, bardes d'Anatolie dont le nom veut dire "amoureux", remonte au Moyen Age. Elle est perpétuée par des musiciens professionnels, poètes et interprètes, qui accompagnent leur chant de divers luths à long manche : saz, divan, cura, selpe… À la fois mystique et engagé, l'ashik est un peu le miroir de son peuple, dont il traduit les aspirations, les joies et les souffrances. Son langage est en outre constamment truffé d'allusions symboliques à une réalité que - pour une raison ou une autre - il est souvent préférable de voiler. Le répertoire que nous proposent Ozan Çagdas et ses amis va des compositions de Yunus Emre, mystique du XIIIe siècle, à celle du poète actuel Nazim Hikmet, en passant par l'oeuvre du légendaire Pir Sultan Abdal (XVIe siècle).
Ozan est né près de Sivas, dans une contrée d'Anatolie centrale connue pour sa riche tradition musicale et poétique. Enfant déjà, il joue du saz et commence sa carrière en participant à des concours de chant dans sa région natale. Maintenant établi à Genève il y développe une carrière musicale généreuse, notamment en animant un atelier de musique anatolienne, creuset du renouveau de sa tradition.
Ozan Çagdas est né près de Sivas dans une contrée d'Anatolie centrale connue pour sa richesse et sa tradition musicale et poétique. Enfant déjà, il joue du saz et commence sa carrière en participant à des concours de chant dans sa région natale.
Ozan Çagdas est établi à Genève depuis 1982 d'où il développe une carrière musicale notamment en animant cet atelier de musique anatolienne, creuset du renouveau de sa tradition.
LIEU :
Ateliers d'ethnomusicologie
10, rue de Montbrillant - 1201 Genève
HORAIRES :
Mercredi 12h-18h ;
jeudi 18h-20 ;
dimanche 12h-16h
TARIF :
Prix sur demande (atelier collectif - cours individuel)
CONTACT :
T : 076 225 20 10
Email : ozan.cagdas@gmail.com
Héloïse Fracheboud
Le yodel, c’est le cri qui devient mélodie, parfois nostalgique et contemplative, parfois joyeuse et festive, elle peut être « brute » comme très recherchée, dans une finalité identique : s’exprimer, partager une part de ce qui nous anime, corporaliser l’indicible.
Lucas Donati, Sandra Pernet et Frédérique Folly
Le taiko, aussi appelé wadaiko est l’art des tambours traditionnels japonais. Il occupe une place importante dans la culture japonaise depuis des centaines d’années. Les taiko accompagnent les cérémonies religieuses, les représentations théâtrales et les matsuri (fêtes populaires).
Stages réguliers
Clotilde Rullaud
Ces stages réguliers sont l’occasion d’expérimenter la méthode de Martina A. Catella et son application Sing the World, pour « découvrir sa voix, le monde, ses cultures, ses langues par le chant ». Une approche originale qui associe technique, jeux et répertoires empruntés aux sociétés traditionnelles du monde entier pour leurs vertus formatrices et leur beauté.
Prochainement : cours collectif autour du répertoire Afghan
Mathieu Clavel
D’origine pachtoune, le rubab (ou rabab, robab) avec ses sonorités uniques constitue dans cette aire un instrument de choix pour accompagner les poèmes soufis comme les chansons populaires.