VILLAGE DES CULTURES
8 - 10 juillet

Sergio Valdeos est guitariste, arrangeur et compositeur péruvien. Après une carrière intense et brillante au Pérou et au Brésil, Sergio s’installe à Genève en 2016, à la recherche de nouveaux horizons musicaux.

Guitariste de Susana Baca entre 2001 et 2009, Il a également mené, aux côtés de Carlos Hayre, un projet de recherche sur les rythmes de guitare de la côte Pacifique du Pérou soutenu par l'Université catholique du Pérou. En plus de son travail de musicien, il enseigne à l’École Nationale Supérieure de Folklore José Maria Arguedas au Pérou et organise de nombreux stages autour des rythmes péruviens et latino-américains, en Amérique latine et aux États-Unis : Bureau de Curitiba - Brésil, Faculté des Arts ASAB - Colombie, Faculté de musique CLAEM UPC - Pérou, Université de Chicago, Université de l'Oregon-Portland. En parallèle, il organise des Rodas et Peñas, où il explore le répertoire latino-américain avec des musiciens de différents horizons, toujours à la recherche de nouveaux langages.

Leo Rondón, interprète et compositeur primé au niveau international, est un joueur exceptionnel de Cuatro, instrument originaire du Venezuela.

Avec plus de 20 ans de carrière, son nom a été associé à des grands noms en tant que soliste, comme l'Orchestre national d'Île-de-France, Alondra de la Parra, le Royal Philharmonic Orchestra, Domingo Hindoyan, l'Opéra Garnier de Paris, la Real Filharmonía de Galicia, Deutsche Grammophon, l'Arpeggiata, Alexis Cárdenas, le Quatuor Debussy, Rolando Villazón, Richard Galliano, Didier Lockwood, Yamandú Costa, Nahuel Pennisi, entre autres.

Fort d'une expérience pédagogique de plus de 15 ans, il a organisé, avec le maestro Cristóbal Soto, le cours d'été de Musique créole vénézuélienne, à Mirecourt en France, où il a enseigné avec succès cette musique à des étudiants venus des cinq continents.

Chanteuse référence des musiques latino-américaines en Suisse, Mónica s’est formée en chant et pédagogie musicale au sein du Conservatoire de musique de Genève et en Italie. Elle continue son travail de recherche sur les chants des différentes traditions de son pays ainsi que d’Amérique latine.

Très jeune, elle a voyagé à la Havane, pour y suivre des études de musique populaire à l’Ecole Nationale d’Art. Depuis son arrivée en Suisse elle partage son activité musicale entre l’enseignement et les concerts dans divers formations latino-américaines, notamment auprès du groupe Palenque la Papayera.  Dans sa quête pédagogique, un grand accent et mis dans l’intériorisation corporelle du rythme, et son postérieure expression à travers le chant.

Gladys Ybargüen

danses du Pérou

Née à Ayacucho, Pérou, Gladys est une génuine représentante de la culture quechua. Elle grandit à Lima, où elle découvre la diversité culturelle de son pays, un patrimoine issu de la rencontre entre les cultures africaine, espagnole et autochtones.

Installée à Genève depuis les années 90, Gladys y a fait des études dans la faculté des sciences de l’éducation. Puis elle a éprouvé le besoin de transmettre les traditions et les coutumes péruviennes à travers le langage de la danse. Actuellement, Gladys est une des références en matière d’enseignement des danses péruviennes en Suisse.

Né à Lima au Pérou, Rodolfo Munoz s'initie aux percussions afro-péruviennes, créoles et latines dans son pays dès son plus jeune âge. Il étudie aux Beaux-Arts de Paris entre 1985 et 1991, lors de son premier séjour en France. En 1993, il part à Cuba à la poursuite des rythmes sacrés et s'installe à la Havana pour y travailler les percussions afro-cubaines et les tambours sacrés Batá, initié par son Maitre Javier Campos Martinez.

A Cuba, il rencontre Tony Gatlif et travaille comme premier assistant musical pour le documentaire « Lucumí, El rumbero de Cuba ». Passionné par la pédagogie depuis toujours, il enseigne les percussions traditionnelles du Pérou et l'éveil musical dans différentes structures en France et à l'étranger dont la Philharmonie de Paris depuis 2018.

Anass Habib est né à Fès en 1980 au sein d'une famille de musiciens. Dès l'âge de cinq ans, il chantait des mélodies arabes cl§assiques et donna son premier concert public en soliste à l'âge de 12 ans. Après ses études au Maroc à l’université́ et au conservatoire de Fès, Anass est partie en Syrie où il a perfectionné son chant avec de grands Maîtres de Damas et d'Alep tels que Safwan Abed et Said Kotb, Ghada Shbeir au Liban avec laquelle il pratique les chants syriaques et puis Sœur Marie Keyrouz à Paris. De même, Anass est diplômé d’état au Cefedem Rhône-Alpes en 2014, et est professeur certifié de musique traditionnelle. Il vit actuellement à Lyon. Ses répertoires passent par beaucoup de pays et de civilisations, de la grande diva libanaise Fairouz à l'égyptienne Oum Kalthoum, du syrien Sabah Fakhri au libanais Wadih al Safi, des poèmes soufis aux chants maronites des chrétiens du Moyen-Orient et des mélodies des chants andalous et séfarades médiévaux.

Emmanuelle Martin

chant karnatique

Emmanuelle Martin est aujourd’hui une référence en France et en Europe dans le domaine de la musique classique traditionnelle et sacrée du sud de l’Inde, la musique karnatique. C’est un véritable parcours initiatique qu’elle a vécu pendant 10 ans à Chennai, en Inde, où elle s’est consacrée à l’apprentissage de cette musique auprès d’un des plus grands maîtres de cette tradition, Shri T.M Krishna.

Depuis son retour en France en 2014, elle voyage entre l’Inde, l’Europe et les États-Unis où elle donne des concerts, transmet cet art et continue sa propre pratique. En janvier 2016, elle rejoint Ariane Mnouchkine et la troupe du Théâtre du Soleil afin de former les acteurs au chant et à la musique karnatiques pour leur dernière création « Une chambre en Inde ». Elle enseigne le chant et la musique karnatiques à travers cours particuliers, ateliers réguliers et stages, en France et à l’étranger.

Maria chante et danse depuis son plus jeune âge. Fille du musicien et compositeur Titi Robin, elle est baignée très tôt par les rythmes et chants des cultures gitanes, orientales et d’Asie centrale. Des rives de la Méditerranée au Rajasthan, c’est auprès de la danseuse gitane Gulabi Sapera qu’elle se forme principalement depuis près de vingt ans.

Elle se produit régulièrement sur scène en tant que chanteuse et danseuse avec son père ou avec son trio. Au sein de cette formation, composée du guitariste Steven Fougères et de l’accordéoniste François Poulain, Maria Robin dévoile ses compositions en français aux influences gitanes et orientales et explore l‘improvisation musicale et chorégraphique.

Maria enseigne la danse du Rajasthan depuis plus de quinze ans lors de cours réguliers, de stages et de master-classes.

Mohamed El Sayed

danses mystiques d’Égypte

Né au Caire, Mohamed fait partie depuis son enfance du groupe de danse et de musique pour enfants de son école au Caire. En 1995, il commence son apprentissage au studio de danse Las Pirámides avec le grand maître Shokry Mohamed qui marquera sa carrière sur le chemin de la danse et de la musique orientale.

Il poursuit son apprentissage soufi à l'école Tannura de la mosquée Sultan el Gurí, avec le grand maître Bondok el Asmar, l'un des plus importants et prestigieux maîtres soufis. Parmi ses maîtres des percussions, en plus de Shokry Mohamed, nous trouvons le célèbre Khamis Henkesh. Il a également travaillé dans l'Opéra l’Enlèvement au sérail, dans le rôle de Selim au Teatro Real de Madrid et dans d'autres spectacles tels que Habibi amado ou Sounds of the Nile avec lesquels il voyage dans toute l'Espagne.

 

Hector el Turko Osorio

percussions, musiques égyptiennes

Musicien et percussionniste multidisciplinaire, compositeur et spécialiste de rythmes orientaux, il a travaillé avec de nombreux artistes internationaux. De 2015 à 2018, il a été le batteur et percussionniste d'Ara Malikian, se produisant dans plus de 40 pays et dans les théâtres les plus prestigieux du monde. Sa passion est la percussion orientale, couvrant également des styles tels que le flamenco, l'afro, le latin, le rock, l'électronique et la musique du monde.

Diplômé de l'Institut de musique arabe, Mohamed Sami est connu pour pratiquer une fusion de musique arabe/classique et a appris la musique orientale égyptienne pendant deux ans avec son mentor et Maestro Abdo Dagher en 1997.

Il a travaillé avec des artistes et des groupes internationaux tels que Fathy Salama, le suédois Frederick Gill, le suisse Moricio Lazaro, le suédois Bjorn Meyer, la syrienne Lena Chamamyan et l'iranienne/suisse Asita Hamidi, entre autres. Il est également connu pour sa participation à divers projets égyptiens tels que la formation du Baladi Band en 2012, un projet conjoint avec le Centre El Mastaba pour la musique folklorique égyptienne, le Black Theama Band, le groupe Bashir, le groupe Ali Khattab et le groupe El Dor El Awal.

Maud Brulhart

danse flamenca

Née en 1973 à Genève, Maud grandit dans une ambiance musicale grâce à une mère qui pratique le violon. Elle entreprend des études de musique à l’âge de 7 ans, puis de danse classique et contemporaine avec Claude Golovine. En 1989, elle découvre le flamenco avec Ana la China avec qui elle se forme, puis devient son assistante dès 2002.

Après s’être perfectionné auprès de nombreux maîtres (Javier Cruz, Javier Latorre, Angelita Gomez, Juana Amaya, Mercedez Ruiz, Alicia Marquez, Carmen Ledesma, la Tati, Concha Vargas), Maud danse sur des scènes professionnelles. En 2006 au Grand Théâtre de Saint-Gall, en décembre 2007 au Grand Théâtre de Genève.

Riche d'une expérience variée, Maud est en perpétuelle recherche d'expression et se produit régulièrement sur scène en Suisse, au Liban et en France. Elle est membre fondatrice de la Cueva flamenca.

Alberto García

cante jondo

Alberto est l’une des plus grandes voix du flamenco en France. Il se produit aux côtés des musiciens et danseurs français et espagnols de grande envergure tels Curro Fernandez, el Extremeño, Rafael de Carmen, Andrés Peña, Andres Marin, Ramon Martinez, Alfonso Losa, el Mistela, Ana Morales, Oscar Lago, Miguel, Paco et Eugenio Iglesias, Jesus Guerrero, el Canito, Mariano Campallo. Également, il partage l’affiche de grands festivals avec des figures telles que Manuel Agujetas, El Cigala, Mercedes Ruiz et a le privilège de faire la première partie des spectacles d’el Grillo, et la Paquera de Jeréz.

En 2006, il est invité par le Grand Orchestre Andalou d’Israël et fait une tournée dans les plus importantes villes de ce pays. En 2011, il participe à l'enregistrement du disque « Caja negra » de Pierre Bertrand, directeur du Paris Jazz Bigband, avec lequel il s'était déjà produit à maintes reprises avec des musiciens tels que Louis Winsberg, Minino Garay, Ibrahim Malouf, Stéphane Chausse, Jérôme Regard, Christophe Walemme, Afio Origlio Sylvain Luc. Fin 2010, Alberto rencontre le pianiste Alexandre Tharaud et ils créent ensemble le duo Scarlatti / Chant flamenco.

Alberto a été, en 2014, professeur responsable de la section flamenco au Département des Musiques Traditionnelles de l'École Nationale de Musique de Villeurbanne (69).

Juan Manuel Cortés

percussions du flamenco

Son parcours est un tourbillon incessant. Il écume les grandes scènes, dialogue avec de nombreux artistes : Samuelito, Antoine Boyer, Kiko Ruiz, Lydie Fuerte, Alberto Garcia, Vicente, Rafael et Paloma Pradal … puis reprend sans transiger sa quête d’un flamenco absolu.

Profond et intraitable sur la tradition, Juan Manuel est un compositeur raffiné, un interprète racé, énergique, un orfèvre du compás, capable d’enchaîner avec finesse et subtilité tout l’éventail du répertoire flamenco. Pédagogue passionné, Juan Manuel ose le pari de dénouer clairement, avec nombre d’illustrations sonores, de supports visuels et de jeux rythmiques, quelques-uns des mystères propres au flamenco. Il décrypte les formes musicales et nous guide dans le labyrinthe des divers styles du flamenco.

Laura Beaubrun

danses d’Haïti

Laura Beaubrun est une danseuse, chorégraphe et créatrice de l'atelier Initiation au Lakou. Laura est née en Haïti, dans une famille d'artistes, ses parents étant les créateurs du légendaire groupe musical Boukman Eksperyans. Elle a grandi dans une atmosphère où la femme est le Poto Mitan (pôle du milieu) autour duquel la culture et la tradition s'enrichissent et se transmettent.  La formation de Laura en danse classique, modern jazz et afro, a commencé à l'école de Lavigna Williams à l'âge de 3 ans.

À travers une pédagogie adaptée à tous les publics, à tous les niveaux, Laura enseigne l'essence de la danse traditionnelle haïtienne. Ces ateliers, menés seuls ou accompagnés par des professionnels, sont un lieu de rencontre et de partage dans un esprit de création mutuelle.

Ted Beaubrun

percussions d’Haïti

Ted Beaubrun est né à Ouanaminthe, Haïti. Il est issu d’une des familles les plus prestigieuses musicalement de l’île. Il est le petit-fils de Théodore Beaubrun, l’un des premiers tambourineurs de renom en Haïti et le fils de Théodore Beaubrun Jr. dit Lòlò et de Mimerose dit Manzè, fondateurs du groupe Boukman Eksperyans créé dans les années 70.

Autodidacte, il maîtrise plusieurs rythmes du vodou haïtien au tambour et sa virtuosité lui vaut de rejoindre la formation de ses parents à 12 ans et d’accompagner Boukman Eksperyans lors de tournées internationales. Ted s’enrichit musicalement et collabore aux sessions d’enregistrement et aux vidéoclips, révélant ses aptitudes d’arrangeur et de producteur et devient l’arrangeur principal de Boukman Eksperyans en 2008.

Mbar Ndiaye et Sankoum Cissokho

percussions du Sénégal

Ces deux artistes appartiennent aux grandes familles de griots, poètes et musiciens du Sénégal. Sankoum est le descendant direct de Soundioulou Cissokho, Roi de la Kora de l’empire mandingue. Mbar Ndiaye a hérité de l’art des percussions et de la narration des contes. Chez les griots, les enfants grandissent parmi les instruments de musique, une relation intime les unit, et ils se doivent de perpétuer la tradition en entretenant et animant la mémoire collective.

Forts de leur succès, ils ont accompagné et fait les premières parties de nombreux artistes représentatifs des musiques africaines : Ouza Diallo, Baaba Maal, Youssou N’Dour, Salif Keita, Amadou et Mariam.

Aujourd’hui, ce nouveau duo installé en Suisse propose sa vision d’un patrimoine vocal et instrumental ancré dans les traditions sénégalaises.

Beaucoup de choses peuvent se dire sur cet artiste si singulier. Mais limitons-nous à présenter Jean-Jacques Lemêtre comme une personnalité passionnante à découvrir. Compositeur, musicien du Théâtre du Soleil, chanteur, multi-instrumentiste, luthier, pionnier du free-jazz en Europe…  Jean-Jacques incarne à lui seul un univers vaste en expériences et anecdotes. Autant que sa musique, cet artiste franco-tsigane transmet un message fraternel qui vous porte aux quatre coins du monde.

C’est avec bienveillance qu’il vous invite à partager son vécu, où créativité et spontanéité vous guideront dans une balade inoubliable, pleine des moments qui resteront figés dans notre mémoire.

Myriam Walter

baladanse

Danseuse-chorégraphe, enseignante en danse créative, en éducation physique et diplômée de phyto-aromathérapie, Myriam s’est nourrie, formée et imprégnée de divers styles de danses, allant du classique à l’afro-contemporain, des danses du monde aux danses sacrées. Ses voyages d’aventures à pied ou à vélo à travers le monde et ses diverses rencontres continuent de l’inspirer. Elle crée l’association Lezardanse en 2016 et poursuit l’aventure en tissant des liens entre les arts, la nature et les cultures.