Ce « spectacle » singulier et rare offre l’opportunité d’entrer dans l’intimité de certaines pratiques rituelles de la Regla de Osha. Plus connue sous le nom de Santería, cette religion syncrétique, originaire de Cuba, et dérivée du culte yoruba (Afrique de l’Ouest), traduit encore aujourd’hui de manière très vivace l'influence de la culture afro-cubaine au Venezuela, dans diverses régions des Caraïbes et d’Amérique latine. Elle se concentre sur l'adoration des Orishas, entités divines ou esprits ancestraux incarnant divers aspects de la nature et de l'existence humaine. Chaque Orisha, unique par ses attributs et ses influences, se voit honoré à travers des offrandes, des prières, des danses et des chants spécifiques empreints d’une forte dimension symbolique. Au centre des rituels se tiennent les tambours à double peau Batá et Añá, considérés comme des intermédiaires entre le monde des humains et celui des divinités. Les tambourinaires jouent un rôle crucial dans ces cérémonies sacrées, car leurs rythmes et leurs mélodies sont considérés comme des moyens particulièrement efficaces pour entrer en communication avec les forces spirituelles et atteindre les Orishas.

Autre répertoire, plus festif et associé au rituel de Saint Jean-Baptiste : les musiques et danses du Barlovento, région emblématique du nord du Venezuela. Fusionnant avec une étonnante énergie les héritages africains, autochtones et européens, elles viendront compléter ce riche programme.

Miguel Urbina et Jhony Rudas : akpwon (chanteur), tambour batá, tambour culo’e’ puya, tambour mina et percussions du Barlovento

Keny Quintana, Juan Carlos Figueredo, Richard Ávila et Samuel Urbina : chœur, tambour batá, tambour culo’e’ puya et percussions du Barlovento

Pedro Herrera : chœur et danse

Maria Gabriela Gíl : danse