VILLAGE DES CULTURES
1 - 6 juillet

Marc Loopuyt

Marc Loopuyt a entrepris son périple de musicien traditionnel grâce à l’appel irrépressible de la guitare flamenca qu’il commence à étudier à l’âge de 14 ans. Après une immersion prolongée en Andalousie, où il s'imprègne des nuances du cante jondo flamenco, il traverse le détroit de Gibraltar pour plonger dans l'étude du oud dans la tradition maghrébine. Ayant fréquenté l’Andalousie, le Maghreb, l’Orient arabe, la Turquie et l’Azerbaïdjan pendant 45 ans, ses voyages et ses résidences lui ont permis de forger son propre style comme joueur de oud. Compositeur, mais surtout improvisateur et créateur de spectacles à la fois personnels et ancrés dans la tradition, il place l'invention musicale, chorégraphique et poétique au cœur de son art.

Au-delà de sa nature intrinsèquement nomade, il est aussi musicologue, pédagogue et « polyglotte spontané ». Il demeure sans cesse à l’affût de nouvelles rencontres musicales sur les terrains d’Orient et d’Occident.

 

Clotilde Rullaud

Dès son plus jeune âge, Clotilde Rullaud, artiste aux multiples talents - vocaliste, flûtiste, auteure, compositrice, réalisatrice, productrice et pédagogue - s'intéresse aux arts vivants. En tant que vocaliste, Clotilde a été sensibilisée à la méthode Tomatis. Son parcours de formation musicale est aussi varié que vaste, allant du domaine du chant lyrique au jazz vocal, en passant par la méthode "Ma voix dans le chant du monde" de Martina A. Catella, elle est également certifiée dans la méthode Vocal Power d'Elisabeth Howard.

Après avoir étudié la flûte traversière au conservatoire, Clotilde se laisse séduire par la richesse de la voix, un instrument à part entière. Elle décide alors d'explorer les multiples facettes du chant et les diverses techniques vocales du monde, cherchant constamment à enrichir son inspiration et sa capacité à transmettre. Des musiques afro-américaines aux sonorités des musiques slaves, tsiganes, des Balkans à la Méditerranée et l'Afrique de l'Ouest, elle multiplie les aventures artistiques et humaines façonnant une identité musicale unique. Cette chanteuse qui « évoque Nina Simone » d’après Jazz Magazine, est animée sur scène comme dans son enseignement par une conviction essentielle : « Chanter, c’est contribuer au bonheur du monde ! »

 

Michel Abraham

Michel Abraham, surnommé le « français mongol » par ses pairs dans le pays des steppes, est un fervent ambassadeur de la culture mongole en France. En 2011, il fonde le projet uRYa dans le but de partager sa passion pour les musiques mongoles. Le terme uRYa signifie « l'appel de la nature » en vieux mongol, cette nature qui a justement inspiré la création du de la « vièle cheval » et des chants de gorge. Formé par d'éminents maîtres du chant de gorge mongol tels que Hosoo et Sengedorj, ainsi que par le célèbre chamane de la République de Touva Nikolay Oorzhak, uRYa s'est distingué en se classant 7e lors du dernier concours international de chant diphonique à Khovd, en Mongolie, en septembre 2018. Il accompagne ses chants avec des instruments faisant partie du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO, tels que la vièle à tête de cheval morin khuur et la flûte tsuur.

  

Khady Sarr

Originaire de Dakar et de Casamance, Khady exprime son identité à travers la danse. Son style, nourri d’influences multiples, s’épanouit à travers une gestuelle gracieuse et une extraordinaire énergie. Autodidacte de formation, elle a cependant senti le besoin d’élargir ses connaissances en intégrant les Ballets traditionnels du Sénégal, notamment le ballet « Forêt Sacrée » de Dakar. Également impliquée dans la question de la transmission, elle considère que des mots tels que « respiration », « ancrage », « conscience du corps, de son mouvement et de sa musicalité », constituent les ingrédients fondamentaux du langage de la danse. Parlant de transmission, Khady souligne : « mon but n’est pas de vous faire aimer ma danse, mais de vous faire découvrir la vôtre, et d’oser... ». 

Khady fait partie des meilleures pédagogues de sa génération, elle guide ses élèves avec talent et générosité vers la prise de conscience de leur corps, et de l’importance des liens entre musique et gestes dans les danses traditionnelles d’Afrique sub-saharienne, notamment le Sabar et les danses mandingues.

 

Anna Falcidia

Parmi les pionnières formées à la méthode FeldenkraisTM en Europe, Anna Falcidia a collaboré avec de nombreux professionnels de la danse (notamment aux Centres Chorégraphiques de Tours et de Montpellier) ainsi qu'avec des artistes du cirque (à l'École Balthazar) et des élèves en Art dramatique. Elle a également travaillé aux côtés de musiciens et de chanteurs, notamment ceux de l'Orchestre National de Montpellier. Grâce à sa riche expérience et à la diversité de son parcours, les cours collectifs qu'elle anime offrent une approche dynamique, vivante et ouverte de la méthode FeldenkraisTM.

 

Roberto Castillo

Spécialiste vénézuélien du rythme, Roberto Castillo continue à repousser les frontières expressives du Body-percussion. À la suite de ses études au prestigieux Berklee College of Music, Roberto s’est consacré au développement du CORPOSOUND, une méthode de percussion novatrice destinée aux danseurs, musiciens, acteurs et toute personne intéressée par le rythme et les percussions. Cette manière d’appréhender le rythme a été mise en œuvre lors des nombreuses master classes données par cet artiste hors pair en Europe, en Afrique et en Amérique. De nos jours, Roberto poursuit le développement de CORPOSOUND depuis Madrid, où il anime des ateliers tout public et se consacre à d’autres activités musicales telles que la composition.

 

Walid Ben Selim

Né à Casablanca, il étudie la musique au Conservatoire, avant de fonder l’une des premières formations de rap au Maroc. Widad Broco le rejoint dans ce milieu foisonnant et tous deux deviennent les porte-drapeaux d’une partie de la jeunesse marocaine, en mal de liberté et avide de nouvelles formes d’expression artistique. Après plus de 150 concerts à travers le monde, il retrouve le chemin de son studio pour travailler de nouvelles sonorités, compose la musique de plusieurs documentaires, courts et longs métrages. En 2019, il intègre le Silo/Centre de création Occitanie, en tant qu’artiste associé et pilote la création du label Le Rocher dédié aux Nouvelles Musiques du Monde.